© Tom-R
La porte de mon appartement s'ouvre sur du hors champ. Elle donne dehors, sur le reste. Je coupe là où je peux, et je ne garde que les endroits, les moments sur lesquels mon regard choisit d'y construire une forme. J'en fais des bouts de territoires sur lesquels je m'efforce de régner, et que je ramène chaque soir, en fermant bien la porte derrière moi. Parfois, les restes essaient de pénétrer quand même, alors je me relève, je fais des petits tas que je balaie et que j'envoie sur le pallier.
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