J'ai eu le temps d'apprendre son nom : Ania. Elle était en dernière année des Beaux-Arts. Quelqu'un m'avait dit un jour qu'un type normal n'avait aucune chance d'être admis aux Beaux-Arts. Apparemment, il ne m'avait pas menti. Avec cette seule nuance que les gens bizarres sont toujours plus intéressants que les gens normaux. En leur compagnie, on court parfois certains risques, mais jamais celui de s'ennuyer.
© Andreï Kourkov