Je suis sortie du sommeil dans le couloir du rêve sur la pointe des pieds, à tâtons. Sur le sol il y avait du sable humide, l'ombre de tes cernes sur les murs. Sous mes mains grandes ouvertes, des visages de glace. Sur la nuque ton souffle de nuit me happe les cheveux. Je ne peux revenir.
© Goliarda Sapienza - destin piégés
© Goliarda Sapienza - destin piégés
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